- le plus puissant des 108 spectres -

Identité

Once upon a time

Je fixais l'horizon depuis le toit du temple du poisson, le soleil se couchait encore une fois sur le sanctuaire de la déesse Athéna, je fermais les yeux en crépitant d'impatience.

Combien de temps devrais-je encore attendre ?

Notre vie n'était pas rose, notre passé était couvert de sang et de violence. Je vivais seul avec lui, je devais le protéger, le nourrir, mon adorable petit frère. Sui était malade, gravement malade, sans moi, il allait mourir, je devais payer tout seul la nourriture et les médicaments, pour lui.

Je réprimais un souffle entre mes lèvres, attendre, encore et encore.

Pour ramener cet argent, je fus contraint de me battre, de frapper avec violence et férocité. Je rentrais très souvent blessé de bleus, entaillé et frappé de partout. Je vendais mon corps et ma violence, mais je rentrais toujours avec les médicaments et la nourriture de Sui, souriant, menteur, cachant la douleur des derniers coups reçus.

Puis un jour, Sui ne supporta plus d'être la cause de la douleur de mon corps. À cette époque, je l'ai vu, son corps tombant librement dans le vide, sans que je ne puisse rien faire, sans que je ne puisse l'attraper, l'empêcher de tomber, l'empêcher de disparaître.

Je n'y ai gardé qu'un sentiment amère de solitude. J'étais seul, complètement seul, abandonné même par l'être restant de ma famille, de mes proches. Cette solitude, plutôt que de m'offrir la liberté de pouvoir vivre, ne m'a que plus fait embrasser les profondeurs de la terre. Toujours plus violent, toujours plus seul, j'en ai même vendu mon âme au dieu des morts. Je n'avais plus aucune raison de vivre, donc autant m'en trouver une nouvelle. C'est pour cela que je suis devenu l'un des 108 spectres d'Hadès.

Je rouvrais lentement mes yeux, j'en avais marre, marre d'attendre. Pourquoi on m'avait mis à surveiller ce maudit temple, j'aurais peut-être préféré traquer et me battre contre les derniers survivants d'Athéna. Merde, je suis l'étoile céleste de la violence ou pas ?!

Je me relevais brusquement du haut du temple du poisson, venant me tourner vers ce maudit jardin de roses. J'avais eu le malheur une fois d'y mettre les pieds, je l'avais très mal vécu. Déployant mes ailes noires pour venir m'envoler au-dessus de celui-ci, entourant mon corps de flammes, je planais au-dessus d'elles. Elles étaient belles, fragiles, pacifistes et vivant en groupe, me rappelant tout ce que je pouvais haïr dans ce monde, tout ce qui pouvait me rendre mal.

C'était la première fois en 200 ans que j'osais m'attaquer à elles, j'avais besoin de décompresser, de me défouler et arrêter de penser. Habituellement je ne faisais que le regarder depuis le haut du sanctuaire où j'avais mis les pieds qu'une seule fois au cours de ces deux cents ans. Mes mains se remplir de flammes noires dont je devais faire attention, il m'était très souvent arrivé de me brûler en utilisant mes propres capacités.

Je lançais les flammes ardentes de mes mains vers le champ de fleurs, tournant autour du champ en laissant toujours plus de feu sur le sol. Je battais des ailes en m'arrêtant, fixant les flammes dévorer les fleurs, détruisant leur foutue poison par la même occasion, brûlant des flammes autour de moi pour éviter que la vapeur toxique ne vienne m'agresser à son tour.

Regarder le spectacle me rappela des souvenirs d'il y a deux cents ans, quand nous avons mis la main sur ce temple. On m'avait confié ce temple, c'était un honneur pour moi de le garder, c'était la preuve qu'ils voyaient en moi une grande puissance. Le temple contenait encore quelques serviteurs d'Athéna, je m'y fis un plaisir de les cramer vifs, ils étaient faibles, ils ne méritaient que ça. Ce fut la première et la dernière fois où je posai les serres dans ce sanctuaire, aussitôt ouvert, aussitôt fermé, je me posai sur le toit pour attendre la suite.

Le bénou que j'étais souffla brusquement de colère avant que je retourne vers le haut du sanctuaire, fixant mon chef d'œuvre de cette hauteur avant de m'y rasseoir, ça soulageait bon sang de se défouler comme ça.

Je reprenais mon câble, bien que j'avais sûrement bien montré à mes camarades que je m'ennuyais et que j'avais soif de violence.

Pouvoirs

Guerrier de la flamme noire, je suis un oiseau flamboyant, de ce fait, je maîtrise la capacité innée de voler grâce à mon surplis, mais aussi de faire jaillir des flammes de mon corps. Je suis l'oiseau mythologique du soleil égyptien, le gardien d'un sombre soleil de colère et de violence. Au fil de mes 200 ans, j'ai pu élaborer mes techniques, me renforcer et devenir le plus puissant des 108 spectres d'Hadès. Parmi ce renforcement, j'ai pu élaborer trois techniques, dans l'ordre de leur puissance. Malgré ma puissance, mes flammes peuvent me brûler et mes techniques me blesser tant elles sont instables, violentes et solitaires, comme ma personnalité.

	Crucify Ankh Kagaho lance plusieurs aiguillons de flammes violettes qui foncent vers l'ennemi et se plantent dans son corps. Elles forment autour de son corps un immense Ankh de flamme qui immobilise sa cible en plus de la brûler de l'intérieur, rendant la victime complètement à découvert des attaques envers elle.
	Corona Blast À l'image d'un soleil, Kagaho créait un cercle de flammes ébène qu'il envoi sur son ennemi afin de le brûler avec. En consacrant plus de puissance et d'énergie, il est capable de produire entre une a trois sphères, tel des mini soleils noirs, pour les envoyer sur ses ennemis.
	Rising Darkness Tel un zénith, Kagaho peut créer un mini soleil noir qu'il plonge au-dessus de la zone où il se trouve, la température sous le soleil augmente considérablement comme si on était dans un désert, si bien qu'on peut mourir de déshydratation. Utiliser cette capacité fatigue énormément Kagaho.

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