• Armure : Armure d'or du Bélier.
• Rang : Or.
• Fidélités : Athéna.
• Particularités : Psychokinésiste et capable d'entendre les armures.
• Techniques :

Nom de la Technique
Description du fonctionnement de la Technique.

Nom de la Technique
Description du fonctionnement de la Technique.

Nom de la Technique
Description du fonctionnement de la Technique.

Nom de la Technique
Description du fonctionnement de la Technique.

Je suis une personne d’un naturel calme. Telle une brise légère, je sais me montrer détendu et toujours prêt à communiquer ce sentiment. Cela fait de moi une personne particulièrement amicale et accueillante, je n’hésite pas à ouvrir mes bras à quiconque le demandent, et les présenter à quiconque, je peux croiser.

Plutôt ouvert d’esprit, compréhensif, je sais écouter les autres et les soutenir dans les difficultés, je ne juge pas quelqu’un à son apparence, peu importe si elle porte un masque pour cacher son lourd passé ou si elle s’isole.

Malgré ceci, je suis quelqu’un de soucieux, je peux m’inquiéter et certains isolements tout particulièrement, je ne peux pas en vouloir à quelqu’un de chercher à isoler, surtout en connaissant le passé cruel qui plane sur les chevaliers d’ors.

Ce genre de comportement me pousse à me méfier, mais aussi m’ouvrir à eux. Je n’hésite pas à aller les voir, leur tendre une main sans jamais les forcer à la saisir, s’ils acceptent de l’attraper alors je leur offrirais mon cœur, ils ne le désirent pas, alors j’accepterai leur choix.

On peut dire que je n’ai pas froid aux yeux, surtout quand il s’agit de connaître mes alliés ou de sauver ceux-ci. Je n’ai pas peur du sang maudit d’Albafica, ni même du comportement et de l’isolement d’Asmita, voir du masque et du passé horrible de Deuteros. Je ne veux que les aider, être leur ami.

J’ai une relation particulière avec les armures, elles m’enseignent tout comme je les comprends. J’ai appris mes techniques grâce à mon armure, j’ai appris leur passé et je peux parler avec elle. Je tiens beaucoup en elles tout comme elles me protègent, je serais prêt à tout pour les réparer, prendre soin d’elles.

Jamais… Plus jamais, je n’oserais lever la main sur elles.

Depuis ma rencontre avec ce spectre qui me poussa au péché, je m’en veux sur ce que j’ai commis tout comme je n’apprécie guère les spectres. Je pense que je ne supporterais pas de voir des saints nous trahir pour Hadès. La cruauté des spectres me répugne, et pourtant, il y a quelque chose d’étrange en eux : une souffrance, une malédiction que j’entends parfois par la pensée.

Ne sont-ils pas leurs propres victimes ?

Du haut de mes 18 ans, je mesure 1m85 pour environ 77 kg. Je suis plutôt svelte et musclé, un point nécessaire quand on est chevalier et qu’on doive entraîner son corps et son cosmos à la guerre.

Je porte de longs cheveux de couleurs verts qui peuvent paraître aisément jaunes lorsqu’ils sont éclairés par le soleil tant ils peuvent être clairs. Tout comme mes sourcils, mes yeux sont d’un envoûtant violet. Mes sourcils sont la preuve de mes origines de Jamir, arrondis, plutôt petits, donnant la sensation qu’ils s'agissent d’une paire de points.

Bien que je porte quasiment constamment mon armure d’or, il m’arrive parfois à porter des habits autrement que lorsque je dors. Dans ce cas, je porte très généralement des habits typiques de Jamir constitué d’une longue robe, d’un épais tissu en ceinture et généralement comblé de bandages pour cacher le torse et les bras ainsi qu’une grand et longue écharpe, tenue plutôt confortable.

Mon corps cache deux cicatrices, une longeant la largeur de ma nuque et une autre au niveau de mon bras, lien très fort du sang partagé par mon maître.

Le marteau résonnait contre l’armure. Je fermais mes yeux savourant le plaisir malsain qui pouvaient s’échapper de l’armure alors que je lui rendais la vigueur et l'éclat. Ce n’était pas qu’un simple travail de forgeron, c’était un art que seule une poignée de mon peuple savent maîtriser.

Depuis tout petit, je suis considéré comme différent, j’ai la capacité de soulever des rochers lourds par mon simple désire. La capacité d’entendre et de transmettre mes pensées autour de moi. La capacité de téléporter un objet ou une personne d’un endroit à l’autre, rien qu’en le désirant.

On nomme les gens comme moi les Psychokinésistes.

En plus de cela, j’ai hérité d’un savoir qui se transmet à Jamir depuis des générations, celle d’être capable de réparer les armures uniques que sont les armures d’Athéna.

L’armure que je réparais était une armure d’or des plus intrigante. Au sanctuaire, il existe 12 armures comme celles-ci, j’en porte une, celle du bélier, dont j’ai hérité tardivement. Tu es immature que mon maître me répétait. C’est lui qui décidait, je devais me plier à sa décision, je ne la mis jamais en déroute, jusqu’à ce qu’une discussion quelque peu flamboyante fini par arriver.

Je défiais mon maître, je voulais lui prouver que je pouvais y arriver, je voulais lui montrer que je pouvais la mériter, cette armure que j’entendais m’appeler tous les soirs dans mes rêves. J’ai échoué, j’ai perdu ce combat, et pourtant mon maître m’autorisa à aller chercher mon armure, enfin. Partant avec Manigoldo du Cancer, celui-ci devint très vite un très bon ami à moi, m’aidant pour récupérer l’armure d’or du Bélier malgré les épreuves.

Je concentrais mon cosmos autour de mes outils, je ne devais pas me déconcentrer. L’armure était celle d’une personne que j’appréciais beaucoup, malgré qu’il se désire solitaire, il n’en restait pas moins quelqu’un qui m’intriguait, avec qui j’aimerais beaucoup m’entendre.

De tous les saints, j’étais le premier à avoir mon armure de réparer, l’ayant fait dès que je l’avais récupérée. La deuxième à être réparée fut celle du Cancer, l’armure de mon premier ami : Manigoldo.

Nous nous sommes rendus ensemble jusqu’à l’armure du bélier et il m’a aidé à l’obtenir malgré les dangers qui s’opposaient à nous.

Le marteau était posé face à la tête de l’armure, observant la lueur dorée qui s’en échappait, je donnai un unique coup de marteau, il me fallait de la concentration, réparer les armures n’était pas une chose simple, pas de simples coups hasardeux : c’était un art que peu pouvaient maîtriser, un art qui rendait la vie à ces armures capables de penser et de me parler.

Depuis tout petit, j’avais ce don, cette proximité avec les armures. D’un simple effleurement, les armures me parlaient, elles me racontaient, me montrait leurs histoires. J’en prenais un plaisir étrange à les observer. Ce n’est pas que j’avais honte de ma capacité, plutôt que j’avais l’impression que je les forçais à me dévoiler leur passer, j’avais honte de pécher en poussant les armures à me montrer leur histoire.

C’est aux portes de l’indécision, prêt à céder aux vices qu’est Hadès et ses spectres que les armures me raisonnèrent et le doute s’installa en moi.

Un spectre était venu me chercher pour me pousser à me détourner de Jamir et d’Athéna, je voulais céder à ses propositions, mais les armures s’interposèrent, il me demanda de les détruire, je ne pus m’y résoudre en voyant l’homme qui pouvait tout appris au travers de son armure.

Alors que je lui demandai du temps pour réfléchir, pour douter, le spectre m’abattu d’un coup bref dans la nuque, me privant totalement de vie, m’emmenant vers la mort.

Je porte trois cicatrices : celle a ma nuque me rappelant mes péchés, celle au bras de la transfusion que mon maître, Hakurei, me fit pour me sauver la vie, et celle du cœur d'avoir commis une faute qui aurait pu coûter la vie d’armures. Pourtant, j’eus appris que ces mêmes armures m’avaient protégées, me pardonnant ma honte et mon doute, désireuses même que je continue à voir leur histoire.

Ce jour-là, j’appris à accepter mon don, j’appris que les armures me partageaient volontairement leur savoir. Je me suis toujours consacré énormément à elles, elles sont comme des amis, dans le meilleur et dans le pire, je suis là pour les aider, leur sauver la vie, elles me protègent et me partagent leur savoir.

L’armure d’or brillait de nouveau de miles flammes, elle était resplendissante. Ils m’avaient demandé à toutes les réparées, c’était une tâche fatigante, mais je devais le faire, car même les armures me l’avaient demandée : aide nous, s’il te plaît.

Une imploration que je pouvais entendre au fond de mon esprit.

Je passais le bout de mes doigts sur l’armure, elle résonnait en moi, partageant volontairement son histoire avec le forgeron que j’étais. L’histoire de cette armure était sûrement la plus triste de tous les chevaliers. Si la plupart mouraient au combat, celle-ci était la seule dans la mort, condamnée à une éternité de solitude par un sang maudit pour éviter de ne faire du mal aux autres, tradition des Poissons, Lugonis toucha l’espoir en trouvant un nourrisson et fut contraint de le pousser à le tuer pour qu’il devienne son successeur.

Je redressais ma tête, cet Albafica des Poissons, tout comme les autres chevaliers de ce camp, ils avaient toute une histoire, une histoire et une solitude immense. J’aimerai tellement les aider, après tout moi, je n’ai jamais été seul : j’avais toujours mon maître Hakurei à mes côtés, Yuzuhira, Atla et Tokusa, mes trois camarades apprentis, mais j’avais surtout ces armures avec qui je pouvais parler…

Enfin, en quelques sortes ?

J’avais déjà rencontré un chevalier d’or, Asmita de la Vierge, il était aussi un élève d’Hakurei, mais il était particulier, je me demande si un jour, j’arriverai à communiquer avec lui, lui qui me semble si… Éloigné ?

Je me relevai, fermant mes yeux, ma tête tournais un peu, j’étais fatigué, mais je ne pouvais pas trop tarder, Albafica ne tarderait pas à revenir pour chercher son armure et pleins d’autres armures m’attendaient. Je soupirai un merci au Poisson d’Or avant d’aller chercher une outre pour m’abreuver un peu d’eau.

C’est mon rôle, ma responsabilité, que de m’occuper de leurs armures, puis que je suis le Chevalier du Bélier, le Forgeron des Chevaliers du Sanctuaire d’Athéna, et je rêve encore qu’un jour, je puisse voir de mes propres yeux ce sanctuaire dont les spectres on souiller de leur présence.

La guerre se prépare et je serais prêt.